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Morgan Le Cam -
12 janvier 2009

Pages pour espace rectangulaire.

Dans un espace carré  ou plus souvent rectangulaire,
Des câbles. Quatre murs.

Madame enfile ses pages autour des câbles.
Glissement en avant,
Glissement en arrière,
Les pages et les couleurs défilent.

Pages imprimées, mouillées, les pages sèchent et l' eau coule, en bas, au sol.
Le sol est de la même surface que le carré ou celles rectangulaires.
La sol est recouvert d'une surface de carrelage couleur terre.

Le câble tourne d'une manière horizontal.
Le câble glissant forment des sons.
C'est de cette manière que la dame jeune femme du dessous fait défiler ses pages, une à une pour laisser place aux autres.
En ces pages, on peut lire ce qu'elle a dans la tête, ce qui habille sa personne, ses tendances colorées, ses déchirements, ce qu'elle mange et sur quoi elle mange... On peut lire sa vie, et aujourd'hui sa vie en un instant a été lavée.
On peut entendre son sifflement ou son chantonnement, donc savoir son humeur à l'heure.
On peut voir aussi son regard enjoué, son regard heureux, son regard désabusé, son regard vide et triste, tout dépend de l'heure, encore une fois et de ce que l'on lisait avant dans sa tête.

Sur son visage se lit  une attention pour chaque pages de sa vie, posées comme elle le veut, comme elle l'entend, si la page est importante ou  non. Si la page est importante, elle lui porte plus d'attention. On peut lire de grande ligne, des petites aussi du a de petites histoires sans importance et puis des ratures.
Elle tourne, les pages qui tournent.
Aujourd'hui, tête tourmentée, son mari vient de rentrer, il vient d'apprendre son licenciement.
En fond, dans le fond, les informations, des affronts justement lis sang ciment.

Parfois l'injustice, injuste, dans l'espace.

La vie de la dame du dessus, déborde sur les pages de sa voisine du dessous. La page de sa vie est grande mais il n'y a rien dedans juste inscrit en gros "mariée à".  Il lui convient d' écrire des choses, parfois. C'est ainsi qu'elle écrit et compte s'écrire une belle vie. Une vie incrustée dans celle de son mari. Elle aussi écoute les informations, mes sans tourments. Son mari fait parti de ces gens, qui... Alors, les affronts, elle, ça la fait sourire, elle gagne de plus plus en plus de pages, ou croit en gagner. La dame du dessus se sens intouchable. Elle sait que les pages de sa vie seront écrites par les autres, et les autres... elles s'en lavent les mains. Les autres impriment cela dans leurs têtes.
La dame du dessus fait mettre à sécher ses pages.

La jeune fille du bas, doit encore attendre avant de plier son livre.

Les pages de la dame du haut donne à boire à celle de la jeune femme... A l'encontre de la jeune femme qui, elle en a plus que marre du linge et des mains sales.

Le  mari de la dame du dessus et ses amis donnent à boire aux informations et se nourrissent de leur espace circulaire.  Lui et son cercle d'amis font mines de ne pas déborder, de ne pas avoir de solutions et de ne pas en trouver mais enfaîte, ils ne cherchent pas, ils profitent. Ses messieurs sont bien dans leur cercle et en profitent dans tous les sens.


De tous les côtés, dans l'espace rectangulaire, la dame du dessus ne voit qu'elle et donc ne saluera pas la dame du bas. Son espace à elle est triangulaire, non pas parce qu'elle est femme, mais bien parce qu'elle se voit en haut de l'espace, proche des étoiles.

Alors la femme du dessous attend, ou, replis vite afin que l'encre des pages sales de la dame du dessus ne glisse pas encore une fois,  dans le livre de sa vie.

Les pages sèches, la jeune femme du dessous, feuillète dans l'autre sens les pages de sa vie et les ramènent vers elle,  replis les pages de sa vie avec parfois quelques froissures. et range le livre de sa vie.
Le range ici, afin de protéger sa vie.

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