La froideur

Montage :
A gauche - Détail peinture de François Biard - Magdalena-Bay
Droite phographie Vitrine rue des Francs Bourgeois, Novembre 2010

- Eh coeur et? As crak, Et ? Vas tomber...  Tombe sous la neige. Des gouts thés dans la bouche - farouche - Reconnais plus la saveur -  Vois pas le sauveur même pas un peu de "t'es" qui suit avec un point, celui qui fait sonner l'interrogation de l'intonation. Suis étonnée de la bouche - suis non farouche. Plus le moindre phare pour éclairé ou signaler une entrée dans la réalité de la froideur.

- Consommer - Acheter - Gueuler - Manipuler - Isoler - Critiquer - Mal parler - Regarder de bas en haut ou de travers - Fierté - Bénéficier - Profiter - Rafler - Ignorer - Doubler -  Traquer - Charger - Vouloir triompher - Casser, mais demander et proposer pour bien se placer...

-Le Vernis  craque enlever les couches- reste quoi ? R.A.S - RIEN -  Juste de la violence verbale ou morale. Vas plus dans le "Dialogue" ordonne à la Chasseresse une marchande virtuelle sur le net. As jeté la carte, celle où l'on se repère. GPS, tout doit aller à toute vitesse même la vie doit avancer vite telle une geek - Plus de logique -  Passe devant la vitrine consume... sans assumer dans cette passivité ou quand y'a plus la technique peut plus avancer dans la facilité donc s'énerver. Sans jamais se contenter de peu vouloir toujours plus dans la matérialité même plus alliée à la vie. Gâchi par moitié par millier les morceaux la glace effritée, le fric pas chic, persienne des lisières des confluents de la vie.

- Brises les brides de ce paysage construit  - Faire semblant comme le paysage blanc blessant lattant - Même plus de gris. Visage bleuté peur du grand coeur aux bras ouverts -  trop essayé de trouver la faille épuisée de la récompense, la connerie est flattée. Tendre les mains, mais à force d'attendre, les mains gelées, tremblantes, crevassées, avais pas prévu les gants pour se battre contre la froideur, elle, lézardant sur la banquise, esquissant des sourires, fissurant l'entente et l'attente, jamais de bonne humeur. Mains maintenant les mains bien rangées dans la poche kangourou. Es où ? Vas où ? Ici étriquée comme si il fallait un ticket pour rentrer, pour être de la partie sur cette nouvelle carte indiquant des directions incertaines, pas du tout l'envie d'être déboussoler !

Dignité niée, plus de sachet , ne communique plus, plus d'infusion donc plus de fusion - Même les formules de politesses se sont faites recouvrir par la neige. Froideur métal qui coupe mentale balafrée cerveaux occupés - Bonne patte égoutter la vie qui passe, plus de passoire même celle-ci à force a rouillé ...
- Doublée, franchissement des limites à ne pas dépasser, tricher. Plus qu'à cueillir quand la neige sera fondue et rester, putain d' impassibilité !
Sans parler de la jalousie d'à côté qui en fait qu'en rajouter,  profite de briser sauf sa glace. Cette jalousie a détruit tout sur le passage. Ce qui était normalité, rangé,  encré...

- Plus la force de voir la tribu se faire captiver, enchanter, enthousiasmer et se faire piquer par la froideur. Tout a fondu dans la masse face à la puissance de ce qui est devenue égocentrique triste à souhait... aurais jamais pensée, imaginée. Ai jamais réussi a calculer. Aime pas les chiffres, mais compter sur oui mais... ça arrive de se tromper.
Le temps est trop froid pour compter sur les doigts et les tendre ou attraper.  Serrer les cordons de la capuche pour ne plus voir vision. Donner. Se ramasser. Vas te faire foutre la froideur ! Captes pas ?! Pourtant forfait alors si est fort, efforts fais.

La froideur continue de mordre avec ses stalactites, continue de se plaindre, geindre. Attention aux grandes dents face à la candeur y'a pas d'heure...

Quand la neige laissera un rayon du soleil passer ?